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Recherche par lecteur : Pierre Luisoni

63 résultats. Page 4 sur 4.

Lu par : Pierre Luisoni
Durée : 1h. 42min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 18217
Résumé:Qu'est-ce que le faux en art ? On pourrait le définir comme « le travail volontairement trompeur de personnages habiles visant à faire passer pour authentiques des imitations d'objets réels afin d'en tirer profit ». Ainsi, serait faussaire le copiste qui tenterait de faire passer son travail pour une oeuvre réelle d'un maître... Mais ce serait un peu trop simple et un peu court : que dire, en effet, d'un peintre qui signerait des faux qu'on lui attribue, par complicité ou par étourderie, parce qu'il y trouve avantage ou ne se souvient plus de ce qu'il a fait des années plus tôt ? Ou qui signe des feuilles vierges, comme Dali ? Que dire d'un faussaire qui n'imite pas des oeuvres existantes, mais en crée, comme Van Meegeren et ses Vermeer inconnus ? Ou des artisans russes qui, dans la banlieue parisienne, au milieu des années 1980, inventèrent de toutes pièces un mouvement pictural néo-impressionniste, l'École de Vladimir, que le régime communiste aurait occulté ? Surtout, au fond, est-ce le faussaire qui trompe le public ou le public qui ne demande qu'à être trompé ? D'autant plus que les faussaires sont des gens quelquefois sympathiques et souvent très divertissants...
Lu par : Pierre Luisoni
Durée : 39min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18481
Résumé:Le travail doit être maudit, comme l'enseignent les légendes sur le paradis tandis que la paresse doit être le but essentiel de l'homme. Mais c'est l'inverse qui s'est produit. C'est cette inversion que je voudrais tirer au clair.
Lu par : Pierre Luisoni
Durée : 6h.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 18832
Résumé:Si Brigitte Perrin est journaliste à la Télévision suisse romande, et politologue, Paul Grossrieder a été dominicain, diplomate, puis directeur du Comité international de la Croix-Rouge et vit aujourd'hui retraité à Charmey, en Gruyère, après une vie bien remplie. Ces deux Suisses qu'une génération sépare - exactement trente ans - abordent dans ce livre quelques grands thèmes qui n'ont rien à voir avec les images d'Epinal de vaches paissant dans de verts pâturages ou de chocolat incomparable, fabriqué par Lindt ou Nestlé. L'action humanitaire est une des caractéristiques helvétiques. Comme il y a beaucoup à faire dans ce domaine on ne sera pas surpris que Paul Grossrieder s'afflige que la Suisse ne consacre que 0.44% de son PIB à l'aide au développement, oubliant que ce genre d'aide publique n'est pas très morale puisqu'elle n'a rien à voir avec la générosité, mais tout à voir avec la charité forcée. Il ne faut pas oublier que les Suisses restent par ailleurs fort généreux, à titre privé, en dépit de la pression fiscale qu'ils subissent. On peut, de toute façon, s'interroger sur le bien-fondé d'une telle aide, qui permet de se donner bonne conscience, alors que dans le même temps d'aucuns s'affligent, comme Brigitte Perrin, que des produits en provenance de pays émergents viennent remplacer des produits suisses; alors que dans le même temps l'on empêche, par des mesures protectionnistes, des produits agricoles de l'hémisphère sud d'être vendus ici. Il faut savoir si l'on veut vraiment que ces pays se développent, sans leur faire l'aumône...